Marie – bénévole – Le Daara de Malika
Par Marie, bénévole de l’association Collectes & Partages.
Lundi 14 décembre 2009.
Le Daara de Malika.
Partis de M’bour, nous nous dirigeons vers Dakar montagne, route de Yeumbeul. Nous arrivons au daara qui se situe en face d’une grande décharge.
Nous entrons dans un terrain clôturé, bien entretenu. Monsieur Laba FAYE avec qui nous avions rendez-vous nous reçoit. L’infirmier se joint à nous ainsi que d’autres personnes qui s’activent pour les enfants. Enfants arrivent aussi. Ils nous serrent la main pour dire bonjour. L’un d’eux est très fier et nous montre son tee-shirt, « Obama ! Obama ! dit-il.
Le voici en photo avec ses amis.
Tous les « internes », les enfants qui sont pris intégralement en charge par la daara, arrivent vers nous. Ils sont curieux de découvrir ce qu’il y a dans les valises pleines de fournitures scolaires et de soins.
Ils sont en bonne santé et sourient !!
Pour nous remercier, ils nous ont chanté une chanson en tapant dans leurs mains, un moment fort…
Nous expliquons aux enfants et aux accompagnateurs que nous aurons d’autres dons à leur remettre, que nous n’avons pas pu tout emporter.
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Le responsable, Monsieur Laba Faye entreprend de nous faire visiter.
Les enfants internes sont 4 par chambre. Dans chaque chambre, 2 lits gigognes avec des moustiquaires et une fenêtre. Toutes les chambres sont bien rangées, comme le veut la consigne.
Nous nous dirigeons vers les salles de classes, de jeux et vers les ateliers.
Il y a un atelier de tissage, un atelier de menuiserie et un poulailler. Ils sont destinés aux enfants qui ne peuvent pas accéder au collège et à qui vers 14/15 ans le daara enseigne un début d’apprentissage, à environ 250 enfants en tout.
L’un des bâtiments abrite le cabinet d’auscultation de l’infirmerie, une salle de soins et un petit bureau pour la distribution des médicaments. Le daara a pour but de maintenir les enfants hors de la rue et hors de la mendicité, a les protéger et a les éduquer.
Dans la même journée,
Nous rencontrons un petit garçon d’une dizaine d’année. Un cireur de chaussure. Il s’aperçoit qu’une semelle de l’une de nos chaussures se décolle et entreprend la réparation. Il sort de son sac sa colle, son fil et son aiguille. Pendant qu’il s’active, nous lui demandions s’il va à l’école ?
Tout en continuant de réparer la chaussure, il nous dit :
« Ma maman n’a pas d’argent, mon papa n’a pas d’argent, pas école, travail »
Marie
Trésorière bénévole de l’association Collectes & Partages