LES BENEVOLES DE COLLECTES & PARTAGES SE MOBILISENT AU FESTIVAL DES GALETTES DU MONDE
Association alréenne de solidarité avec des villages du Sénégal,
Collectes et partages se mobilise au festival Les galettes du monde.
Une quinzaine de bénévoles seront présents samedi 26 et dimanche 27 août, sur le site du Motten, à Sainte-Anne-d’Auray. L’association mettra en vente différents produits, notamment « des jus sénégalais, des pastels, des beignets et un poulet yassa », décrit la présidente, Marie Lecam.
Collectes et partages est née en 2009, après un voyage touristique au Sénégal.
Le déclencheur, à l’époque : « Les enfants mendiants des rues. »
L’objectif : « Travailler en amont, pour éviter qu’ils se retrouvent dans de telles situations. »
Le moyen : « On intervient auprès de familles pauvres, avec des distributions alimentaires ; dans les écoles, avec des kits cartables. » Ceux-ci comprennent le cartable et les fournitures scolaires pour une année.
Fin 2016, l’association a distribué 430 kits dans trois écoles de trois villes différentes. Leur valeur est de 10 € et ils sont achetés directement sur place, afin de ne pas avoir à payer de conteneur pour le transport. « En pratiquant de cette façon, les dons reçus sont donc intégralement reversés sous forme d’action », souligne Marie Lecam.
L’association a créé en ce début d’année « une boutique solidaire dans un village de brousse, Soussane (Sénégal), où il n’y a pas d’électricité ».Environ 900 personnes vivent à cet endroit.
« Tous les villageois ont mis un peu d’argent pour rénover le local. Nous allons fournir un frigo-congélateur solaire, pour que les enfants puissent profiter de laitages et de poissons frais. » Ensuite, avec les bénéfices de la boutique, les villageois « décideront ensemble ce qu’ils veulent faire ».
Les bénéfices recueillis par Collectes et partages au festival permettront de distribuer de« l’aide alimentaire, mais aussi de fournir un réfrigérateur solaire au village de Soussane, décrit Marie Lecam.Le stock de démarrage est acheté chez des grossistes par l’association. La marchandise est revendue au prix boutique aux villageois, qui n’ont plus à faire 14 km, sous la chaleur, pour acheter leur besoin quotidien.»